Fernand Gignac – Cerisier rose et pommier blanc
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc J’ai cru mourir d’amour pour elle
En l’embrassant Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d’enfant La branche d’un cerisier
De son jardin caressait La branche d’un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait De voir leurs noeuds enlacés
Comme un bouquet de printemps Nous vint alors la pensée
D’en faire autant Et c’est ainsi qu’aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc On fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans Non, non ne dites pas qu’à son âge
Vous n’étiez pas si volage Non, non quand deux lèvres vous attirent J’en sais peu qui peuvent dire non
Quand nous jouions à la marelle Cerisier rose et pommier blanc
J’ai cru mourir d’amour pour elle En l’embrassant Mais un beau jour les demoiselles
Frimousse rose et voile blanc Se font conduire à la chapelle
Par leur galant Ah quel bonheur pour chacun Le cerisier tout fleuri Et le pommier n’en font qu’un
Nous sommes femme et mari De voir les fruits de l’été
Naître des fleurs du printemps L’amour nous a chuchoté
D’en faire autant Si cette histoire est éternelle
Pour en savoir le dénouement Apprenez-en la ritournelle Tout simplement
Et dans deux ans Deux bébés roses faisant la ronde gentiment Vous chanteront Cerisier rose et pommier blanc